Auteur : Manon Brouillat Édition : auto-édité Genre : Fantasy Cette seconde chronique littéraire ne pouvait se faire que sur un seul et unique livre. Il y a déjà quelques temps, j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour lire la préquelle de « Creatures of Phaniel » de Manon Brouillat. Malheureusement, par manque cruel de temps (je ne pouvais même pas lire mes propres lectures privées…), je n’ai pas su entamer la lecture de ce petit. MAIS, je me suis reprise et, puisque 2017 signifie pour moi un grand ménage, j’ai décidé de lire ce bijou. Et nom de Dieu, j’ai bien fait ! Je ne vous parlerai même pas de la couverture… que voulez-vous dire ? C’est beau. Intriguant. Fascinant. Ça vous donne envie directement de l’acheter, de le lire, de le dévorer (oups, les livres ça ne se mange pas… zut). Mais faisons bref, parce que de toutes façons je suis incapable de m’attarder sérieusement lorsque j’A-DO-RE. Bha oui, je suis désolée, je suis comme ça. Pas vous ? Non seulement nous avons un bel emballage (la couverture), mais en plus nous avons un contenu vraiment sympa. J’ai beaucoup aimé lire cette préquelle, c’était la première fois que j’en lisais une. Court, mais tellement prenant. L’intrigue n’est autre que le début, la rampe de lancement d’une saga qui me semble palpitante. Du début jusqu’à la fin, j’ai été tenue en haleine, pressée de vouloir connaitre la suite. Le narrateur, Nerys, m’a laissé une sensation de chaleur (ceux qui liront la préquelle comprendront le jeu de mot, mais bref, je m’égare). Il y a tellement d’émotions fortes qui ont transpiré de ces lignes, tellement de force. L’auteure, Manon, a su doser émotions fortes, passages légers, instants de tourmente où j’étais aussi tendue que les personnages. Un vrai cocktail de sensations. Mais vous avez aussi les descriptions, on aurait envie d’y être. L’intrigue est assez courte, mais elle donne le « la », je dirais. Quant à la qualité d’écriture, nous avons ici une jeune auteure pleine de talent. Je vais éviter de lui mettre la pression, mais j’en attends beaucoup de la suite. Au travers d’une écriture fluide, elle a su s’adapter au contexte et délivrer un roman intéressant et accrocheur. J’ai malgré tout eu un petit soucis avec la concordance des temps qui, pour moi (ceci est donc SUBJECTIF les gars, me frappez pas), m’a posé un petit soucis. Mais à part cela, je ne trouve pas grand chose à redire, si ce n’est que j’espère qu’elle persévèrera et continuera sa progression. Je ne vous parlerai que brièvement des personnages. Nerys, narrateur du récit, m’a beaucoup plu et je déteste horriblement savoir qu’on ne le retrouvera peut-être pas dans la suite. Un personnage plein de colère, mais aussi très courageux et amoureux. Pour les personnages secondaires, ils sont peu à avoir retenu mon attention, et j’aurais peur d’en dire trop. Alors je me contenterai de dire que j’espère retrouver notre Gardien plus tard, Elfe dont la sagesse est reconnue. Je ne peux rien vous dire de plus sans spoiler les détails (bha oui, quand comme moi, on ne fait que du « tout ou rien » bha on essaie difficilement de trouver l’entre deux). En résumé, un récit prenant, un personnage courageux et fort, une plume qui ne demande qu’à être lue : que vouloir de plus ?
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. Titre original : Aristotle and Dante discover the secrets of the Universe Auteur : Benjamin Alire Saenz Édition : Pocket Jeunesse Genre : Contemporain & Jeunesse Une couverture magique. Une plume touchante. Un récit épatant. Je suis tombée amoureuse de ce livre. Comment ne pas apprécier ? Je vous donne le résumé qui m'a donné envie de lire ce livre : « Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers. » Ce sont ces quelques lignes qui m'ont poussée à chercher ce roman. Je l'ai trouvé à la bibliothèque assez facilement, et même si je manquais cruellement de temps pour le lire, je l'ai pris. Je ne regrette pas du tout d'avoir demandé une prolongation de mon prêt ! Je vous explique tout de suite ce que j'en pense. . Pour commencer, l'intrigue tourne autour de ces deux adolescents en pleine quête de vérité. J'ai eu tellement de facilité à m'identifier à Ari que j'ai voulu dévorer le livre d'une traite, mais j'ai pris mon mal en patience et ai dégusté ce récit. Ainsi, l'histoire est assez simple : deux ados qui se cherchent, qui s'amusent. L'intrigue me parait tellement simple dite ainsi, et pourtant il y a bien plus. Je trouve juste que l'un des sujets centraux du livre aurait pu avoir plus de place. J'ai comme la sensation que l'auteur laissait délibérément ce sujet sensible en retrait. Ça aurait pu être un tout petit peu plus creusé de ce côté (côté que vous découvrirez en lisant le livre !). Malgré tout, il y a des indices qui m'ont fait douter de la fin et même si j'avais vu juste, j'ai adoré chaque chapitre de ce livre. Des troubles vont venir bousculer leur petite vie, sans pour autant donner un ton d'urgence au récit : loin de là ! L'intrigue est douce, belle et attendrissante par moment. Un cocktail d'une simplicité bienvenue dans nos vies tourmentées. Rien que pour cela, je conseille ce livre aux lecteurs qui recherchent quelque chose de simple, de calme à lire pour sortir de leur propre tourmente le temps de quelques pages. Ensuite, nous avons deux personnages principaux bien distincts mais très attachants ! Dante et Ari semblent s'équilibrer, comme s'ils comblaient chez l'un des choses que l'autre n'a pas. Ari est plutôt le sang chaud de l'histoire et je me suis identifiée à lui tout de suite, et rien à voir avec le fait qu'il soit le narrateur. Il vit en lui une forme de colère, de chaos qu'il ne laisse que peu transparaitre. Alors que Dante, lui, laisse tout paraitre et semble beaucoup plus heureux qu'Aristote. Dante, par son côté gentil et doux, appâte mon côté fillette et me donne envie d'être son amie. Pour Aristote, je dirais plutôt que je lui ai fort ressemblé à son âge, comprenant donc chacune de ses réactions. Les personnages secondaires qui sont la famille des deux garçons ainsi que deux connaissances d'Ari sont moins attachants, néanmoins j'ai beaucoup apprécié les papas. Celui d'Ari est pratiquement comme lui, sans le côté rebelle et coléreux ; le papa de Dante est comme son fils. C'est très agréable de voir les liens qui se métamorphosent tout au long de l'histoire entre les personnages secondaires et les principaux. . Enfin, je dois dire que côté plume, j'ai été satisfaite. L'auteur a su captiver mon attention au bout de quelques chapitres seulement. La légèreté de sa plume m'a donné l'occasion de lire, enfin, quelque chose. On découvre un auteur fabuleux qui sait non seulement vous toucher, mais mener à terme une histoire tendre, mais rude pour ces personnages. Un petit cadeau pendant cette période d'examens désagréables. En somme, des personnages attachants pour un récit intéressant et léger écrit par une plume douce et légère. Une merveille pour bien commencer l'année 2017.
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