_Titre : La pyramide des besoins humains _Auteur(e) : Caroline Solé _Édition : L'École des Loisirs _Genre : Jeunesse _Nombre de pages : 128 _ _Présentation : Lu dans le cadre de mon cours, je me rends compte une fois de plus que jamais je ne me serais orientée vers ce genre de lecture sans l'obligation de le lire. Malgré cela, j'ai aimé lire "La pyramide des besoins humains" de Caroline Solé. Une auteure française sélectionnée au Prix Farniente (catégorie "la basket verte"), a écrit ce roman jeunesse édité en 2015. . Un résumé : « L’ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd’hui, cette théorie est le principe d’un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n’en restera plus qu’un. Et moi dans tout ça ? Disons que je m’appelle Christopher Scott. Disons que j’ai dix-huit ans. Que j’habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat no 12778. Je n’existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu’un, et même quelqu’un de célèbre. Et c’est bien ça le pire. » _Avis : J'ai bien aimé cette lecture, même si je ne l'ai pas trouvée extraordinaire. Je dois bien dire que le style de l'auteure m'a assez intriguée et touchée. J'aime beaucoup la dimension poétique et dramatique du récit. Ma lecture a été fluide et légère, je ne me suis prise la tête avec aucune tournure de phrase, ni même avec des mots compliqués. . L'intrigue fut un peu longue à mon goût, j'aime les livres portés sur l'action et qui nous tiennent par les tripes tout au long du récit. Ici, c'était beaucoup plus lent, mais chaque détail vient à point nommé. Ce roman est criant de vérité, il le fait au travers d'une plume douce et poétique, mais cela ne cache pas les sujets traités. Cette hyper-inter-connectivité, la pauvreté chez les adolescents (même si je n'en ai pas encore vu, ça ne signifie pas que ça n'existe pas, pas vrai ?). Par contre, j'ai quelque peu été déçue de la fin. Je trouvais cela assez étrange, mais d'un autre côté ça semblait plausible. . Le personnage principal m'a touchée malgré que ce fut un garçon. J'ai beaucoup aimé suivre Christopher tout au long de son histoire. En revanche, je ne trouve pas très crédible le fait qu'il ait 15 ans. Il faut bien l'avouer, un garçon de cet âge dans la rue aurait déjà été recherché et ramené au poste de police. De plus, lorsqu'il parle, ce qu'il dit semble sortir de la bouche d'un adulte qui a vécu la misère. Même si je peux concevoir que vivre dans la rue change les gens et pourrait pousser Christopher à murir plus vite. Pour les personnages secondaires qui interviennent assez peu, je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est qu'ils ont chacun leur identité. Ils ne sont pas édulcorés, ils sont réels, j'avais la sensation que j'aurais pu en croiser l'un ou l'autre un soir dans Liège. Enfin, je trouvais que le sujet global du livre était intéressant, mais il subsistait - à mon goût - quelques petites incohérences, comme citées plus haute, avec le personnage de Christopher. EN BREF : un livre court, énonçant des vérités mitigées sous une plume douce, poétique et quelque peu dramatique. Un récit que j'ai apprécié et que je conseille malgré une fin qui ne m'a pas plu. D'autres lectures jeunesse : Retrouvez toutes les lectures jeunesses ICI.
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