Auteur(e) : Delphine de Vigan Édition : Le livre de poche Genre : Contemporain .Je ne sais pas si vous connaissez « No & moi », le livre, ou « No & moi », le film. Au départ, c’est un livre dont j’ai entendu parler sur la blogosphère. Après, j’ai entendu qu’il était aussi sorti en film (en 2010 je pense). Alors que beaucoup de chroniques positives défilaient devant mes yeux, j’ai fini par rajouter ce livre à ma wishlist. Je n’étais pas fort intéressée, juste curieuse de connaitre le contenu au vu des bonnes critiques. Finalement, je l’ai reçu par ma grande-sœur qui l’a trouvé dans une brocante complètement par hasard, mais qui s’est souvenue que je le cherchais. . Alors voici une partie du résumé que l’on peut trouver sur internet. Je l’ai quelque peu raccourci, parce que je trouve que la version longue spoile un peu le récit (même si vous ferez surement de bonnes suppositions). « Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies. Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle. No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d’amour, rebelle, sauvage. No dont l’errance et la solitude questionnent le monde. » . Je n’ai pas grand chose à dire. C’est un livre dont la simplicité apparente cache une complexité et une réflexion profonde sur l’être humain. Un raisonnement juste, étoffé par un récit poignant et fort. Les sujets centraux vont vous sembler un peu éloignés de vous et pourtant on les croise tous les jours sans s’en rendre compte. La pauvreté nous entoure tous les jours et on ne la remarque que lorsqu’elle nous bouscule. Ces enfants, adolescents, adultes dont le QI dépasse la moyenne et que certains envient n’ont pas la vie rêvée qu’on imaginerait (facilité de contact, facilité d’apprentissage, de communication, etc.). . L’auteur a su doser les moments de réflexion intense de Lou et l’action. Du moins, c’est ce que je pense. Certains risqueraient de vouloir passer certains passages qui leur sembleront répétitifs. Sauf que chaque paragraphe à son utilité. Puis c’est à force de frapper sur le clou qu’il rentre, non ? (enfin ça dépend, si vous êtes gauche comme moi.. parfois ça ne fonctionne pas !) Son écriture est assez fluide, ce que je note c’est surtout la justesse qu’elle a dans ses mots. Elle a su toucher la gamine au fond de moi. Les émotions qu’a rencontrées Lou, des émotions que j’ai vécue plus jeune, ont repris vie le temps du récit. Alors, je dis juste que ceux qui n’aiment pas pleurer devant un livre (ou du moins avoir la larme à l’oeil) évitez-le. Après, si vous n’avez pas peur d’être touché : foncez. . Quant aux personnages, ils sont authentiques, même si j’avais déjà rencontré un enfant au QI élevé dans une autre lecture, cela reste un personnage assez fort et touchant. Lou, cette jeune fille de 13 ans, se pose un paquet de questions, son cerveau ne s’arrête pas de tourner à plein régime. Une jeune fille dont on sent l’évolution. Elle passe du stade d’incompréhension, à celui de colère, celui de l’enfant qui comprend et n’aime pas ce qu’il comprend en grandissant. . No, ou Nolwen, c’est la rebelle, celle qui ne veut de l’aide de personne, qui pense pouvoir tout démolir mais qui vit toujours dans la rue. C’est cette jeune fille forte, trop forte pour son age, celle qui devrait s’amuser avec ses amis, sa famille, mais qui cherche constamment un toit, une douche, un coin chaud, de la nourriture. Deux parcours de vie qui se mêleront et qui vous perceront. . Puis vous avez Lucas, le bad boy en puissance, sauf qu’il cache une vie dont tous les ados pensent rêver, mais qu’ils n’aimeraient pas. Il sera l’épaule sur laquelle poser son front le temps de cinq minutes, juste le temps de reprendre son souffle. Si je continue, vous allez soit dormir, soit me haïr. Je ne pourrais tarir d’éloges envers ce roman, alors je m’arrête ici. J’aimerais savoir ce que vous en pensez, alors n’hésitez pas à en parler en commentaires ou sur la page Facebook
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