. Titre original : We were liars Auteur : E. Lockhart Edition : Gallimard Jeunesse Genre : Contemporain Nombre de pages : 287 . « Nous les menteurs » écrit par E. Lockhart est l’un des livres que je dois lire dans la cadre de mon cours de littérature jeunesse. Je dois dire que jamais je n’aurais acheté ce livre en librairie ou même emprunté en bibliothèque. Le résumé et la couverture ne m’attirant pas. . Je vous donne tout de même la 4e de couverture : « Une famille belle et distinguée. Une île privée. Une fille brillante, blessée ; un garçon passionné, engagé. Un groupe de quatre adolescents - les Menteurs - dont l'amitié sera destructrice. Une révolution. Un accident. Un secret. Mensonges sur mensonges. Le grand amour. La vérité. » . Les premières pages du livre m’ont rebutées. Il faut le dire. Les débuts de roman où le narrateur se décrit, je déteste ça. On se croirait dans un speed-dating. Mais malgré tout, j’ai poursuivi ma lecture. J’ai fini par apprécier l’intrigue, dévorant, page après page, le roman. Il faut avouer que les questionnements se bouscules et les théories s’échafaudent les unes après les autres. . Puis vient la fin qui m’a faite pleurer, les émotions sont retransmises avec une justesse incroyable, plus fortes les unes que les autres. Vous ne pleurerez peut-être pas, vous êtes surement plus forts que moi, mais vous serez pris dans la spirale émotionnelle créée par l’auteur. E. Lockhart a su manier la plume avec brio, posant çà et là des indices qui ne font écho en vous qu’à la fin, jouant sur des réponses apportant encore plus de questions. . Enfin, les personnages sont construits et variés. Ils forment un tout cohérent et très attachant. J’avais du mal avec Cadence, personnage principal et narrateur du récit, mais finalement j’ai su l’apprécier. Je ne vous parle même pas des personnages secondaires qui entrainent chez vous colère, dégoût et pitié. Je préfère vous laisser découvrir ces intervenants au travers des lignes de ce roman contemporain extraordinaire. Ce n’est pas un coup de cœur, mais je le classerai parmi les romans les plus vibrants qu’il m’ait été donné de lire. CHRONIQUES PARTENAIRES
Papillon Voyageur
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Auteur(e) : François Dubois & Krystel Édition : Ankama Genre : Fantastique . Dans le cadre de mon cours de littérature jeunesse, j’ai dû visiter plusieurs librairies. Ainsi, j’ai fait la découverte de Slumberland, une librairie spécialisée dans la bande dessinée, les mangas et les comics. Par curiosité, je me suis penchée sur une couverture qui m’intriguait, celle de « Magda Ikklepotts » tome 1 de François Dubois & Krystel. Et bien c’est une bonne découverte ! Je vous en parle comme je peux car je suis loin d’être une spécialiste des livres, mais alors des BD ! . Le résumé « Magda Ikklepotts possède le double-glyphe, ce qui pourrait faire d’elle une sorcière très puissante... À condition, bien sûr, que quelqu’un l’initie à la magie. En attendant, pour gagner sa vie, Magda utilise les quelques pouvoirs qu’elle maîtrise pour arnaquer les antiquaires, et s’amuser aussi un peu, tant qu’à faire. Mais lorsque des attentats perpétrés par une force surnaturelle se produisent, Magda n’a d’autre choix que de se jeter dans l’arène, au péril de sa vie... » . L’intrigue est assez courte, à mon sens. Je trouve que ça va un peu vite. Mais j’ai bien aimé, j’ai été prise par les quelques rebondissements et ma lecture s’est faite très rapidement. . Le personnage de Magda est super bien dessiné, j’ai adoré. Je la trouve pleine de mystère, un peu dingue sur les bords et en même temps il y a ce quelque chose de l’enfant qu’elle a été un jour. Les personnages secondaires sont aussi travaillés et sont sympas. Ils sont authentiques, même drôles par moment. . Le dessin est tout à fait époustouflant. J’aime beaucoup la façon dont sont dessinées les planches (héhé, je connais quelques mots hein !). Le dessin donne un côté assez sombre, voire même lugubre par moment à l’intrigue. J’avais limite plus peur de ce que je découvrirais dessiné qu’écrit ! Ainsi, je trouve que c’est un premier tome bien sympa, même si l’intrigue ne cassait pas des briques. Les BD, c’est un peu court à mon goût, du moins celle-ci. Mais la découverte en valait la peine. Et vous, lisez-vous des BD ? Si oui, que conseillez-vous à une débutante ?
Titre original : The Mortal Instruments « City of Bones » Auteur : Cassandra Calre Genre : Jeunesse / Fantastique Nombre de pages : 570 . « The Mortal Instruments », ou la saga qu’on me conseille depuis des lustres. Parlons-en. Je vous offre le résumé tout de suite : « Clary n'en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant : le corps de la victime a disparu d'un seul coup ! Mais le pire reste à venir... Sa mère a été kidnappée par d'étranges créatures et l'appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d'antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d'ombres... Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer. » . Commençons par quelque chose de simple. La couverture, première chose que l’on voit (non c’est vrai ?...), n’est pas ce qui m’a attirée. Franchement, je n’en suis pas fan. Je ne la trouve pas attirante. Même si elle donne un côté mystérieux, chose légitime pour un livre fantastique. Après, ce n’est pas non plus la quatrième de couverture qui m’a poussée à débuter ma lecture, mais une amie blogueuse têtue (merci Manon !) . L’intrigue, quant à elle, je la connaissais déjà grâce ou à cause du film. D’autres ont peut-être vu la série ? En tous les cas, il n’y a pas eu de grandes surprises pour moi (sauf lorsque je remarquais des différences entre le livre et l’adaptation). . En revanche, j’ai été absorbée par l’action. Cassandra Clare a su me tenir en haleinemalgré ma connaissance de l’issue des combats, du livre. Par moment, je n’avais pas envie de lâcher le livre (même pour aller manger !). Alors, en cela, c’est déjà un bon livre. Si vous souhaitez y trouver action, imaginaire, petite romance, foncez. . En parlant de romance, celle-ci n’est pas au premier plan (merci mon Dieu !) et reste très agréable et touchante. On comprend tout à fait la situation complexe dans laquelle se trouve la jeune Clary. . Puisque nous parlons du personnage principal, je dois avouer qu’elle fait beaucoup moins nunuche dans le livre que dans la série. Même si elle reste une adolescente de quinze ans, bien entendu. J’aime beaucoup les personnages de Alec, Magnus Bane et de Simon. Ils ont, tous les trois, su attiser ma curiosité. J’aurais aimé en savoir davantage sur les deux premiers et j’espère que le troisième pointera le bout de son nez dans la suite de la saga. Je ne vous spoilerai pas sur le reste des personnages. C’est à vous d’aller à leur rencontre en vous procurant, en librairie ou bibliothèque, les livres. . Malgré tout, j’ai eu un peu du mal avec la traduction. Parfois, je me perdais dans ce que je lisais. Mais ça n’a pas vraiment entravé ma lecture qui s’est déroulée assez vite. Ainsi, « The Mortal Instruments » est une saga que je compte poursuivre prochainement car, entre ma curiosité envers certains personnages et une intrigue intéressante, il y a de quoi faire ! CHRONIQUES PARTENAIRES
La Petite Étagère Auteur : Johanna Zaïre Format : eBook Genre : Science-Fiction/Dystopie WWW ou "World War Web" (Guerre mondiale en réseau) est le dernier livre de Johanna Zaïre une jeune auteure évoluant aussi dans d'autres domaines tels que le théâtre et la musique. Voguant entre les genres, Johanna Zaïre a écrit plusieurs livres : un recueil de poème (Obscure Clarté), un thriller "Sanatorium", un thriller romantique "Trafic" mais aussi le premier tome d'une trilogie fantastique "Les Roitsy de Magara Kisi" et enfin une dystopie d'environs 480 pages "World War Web" et nous allons nous intéresser particulièrement à ce dernier. Dans un Paris futur, où la technologie a fait d'énorme progrès, une jeune fille et ses alliés se retrouvent plongés dans un parcours du combattant pour libérer la population de l'emprise de cette fameuse technologie avancée. La question se pose, qui gagnera la partie ? Le progrès ou l'humanité ? . Tout d'abord, je dois dire que souvent, les dystopies m'ont déçue.. mais celle-ci ? J'ai beaucoup aimé. J'ai très vite pu entrer dans l'histoire qui se déroule sans problème. L'auteure a su m'emmener dans sa dystopie et me tenir en haleine du début (environs après une vingtaine de pages) jusqu'à la fin ! J'ai tout de suite voulu savoir comme cette histoire assez complexe allait se terminer. Je n'ai pas eu trop de mal à suivre malgré quelques aspects techniques (ou biolochimiques?) compliqués. . Ensuite, je dois dire que j'ai quelque peu été surprise par le fait que la narration soit complètement omnisciente. On ne suit pas uniquement le personnage principale, Rebecca, on suit également ses acolytes ainsi que les "mauvais" de l'histoire. On découvre donc ce roman sous différents angles qui se complètes plus qu'ils ne nous embrouillent ! J'ai beaucoup aimé découvrir ainsi la logique de différents personnages comme Jed, le Flic et surtout Tyler qui est un personnage fascinant ! Cette narration omnisciente n'entrave pas la compréhension ni l'évolution de l'histoire. Les personnages évoluent quelque peu mais je n'ai pas tant eu l'impression qu'un personnage change beaucoup... leur situation, oui mais rien d'autre. Ca n'est pas gênant pour autant. . Enfin, je dois dire que le style de l'auteure est très fluide. Je n'ai pas été particulièrement emballée mais elle a su me faire apprécier les dystopies, du moins, je ne dirai plus que je n'aime pas ça. Je dois dire qu'elle a su trouver le juste milieu entre descriptions, actions et dialogues. Pour une fois, je ne suis ni en surcharge de descriptions, ni en manque de dialogue intéressant, au contraire ! J'ai vraiment apprécié cette lecture. Mais en tous les cas, je suis très très contente d'avoir réalisé cette lecture dans le cadre de cet appel à chroniqueurs ! Merci pour ce bon temps, il ne m'a fallut que deux jours pour lire le livre et je dois dire que je se suis surprise. Je ne dirais pas que je suis convertie à la dystopie mais presque ! En bref, un livre à lire pour tous les fans de dystopies ainsi que pour les autres. Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler d'un challenge. Le "vrai" premier challenge que je fais cette année, c'est surtout un challenge personnel "vider sa PAL" mais bon. Alors je passe la présentation de ce dernier que vous connaissez tous (ou presque), pour vous présenter un challenge que je trouve très intéressant et que j'ai découvert au fil de mes péripéties sur la blogosphère. . Le printemps de l'Imaginaire FrancophoneCe challenge, proposé par le blog "Monde Fantasy", consiste à s'inscrire pour un palier et lire des livres de Science-Fiction, de Fantasy et/ou de Fantastique. Trois genres assez peu représentés en francophonies, du moins, on en parle très peu. Alors, comment ça marche ? Il se déroule du 1er mars au 1er juin. Il faut lire des livres issus des trois genres cités plus haut et écrits par des auteurs francophones. Il existe trois paliers :
. Ma PAL
Je vous laisse choisir votre palier et il est libre à vous de prendre l'option, ou non. Pour ma part, je choisis "Mage vagabond" et j'y ajoute l'option ! Tout simplement parce que j'espère avoir le temps de me procurer et de lire ces trois livres, mais aussi de dénicher une maison d'édition qui m'est encore inconnue ! J'ai hâte de partir à la découverte de ces mondes et époques. Pas vous ? .
Rejoignez l'aventure sur le groupe Facebook ! Découvrez les articles de mes blogs partenaires : La Tasse Ébréchée & Caelina est dans la Lune. Auteur(e) : Delphine de Vigan Édition : Le livre de poche Genre : Contemporain .Je ne sais pas si vous connaissez « No & moi », le livre, ou « No & moi », le film. Au départ, c’est un livre dont j’ai entendu parler sur la blogosphère. Après, j’ai entendu qu’il était aussi sorti en film (en 2010 je pense). Alors que beaucoup de chroniques positives défilaient devant mes yeux, j’ai fini par rajouter ce livre à ma wishlist. Je n’étais pas fort intéressée, juste curieuse de connaitre le contenu au vu des bonnes critiques. Finalement, je l’ai reçu par ma grande-sœur qui l’a trouvé dans une brocante complètement par hasard, mais qui s’est souvenue que je le cherchais. . Alors voici une partie du résumé que l’on peut trouver sur internet. Je l’ai quelque peu raccourci, parce que je trouve que la version longue spoile un peu le récit (même si vous ferez surement de bonnes suppositions). « Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies. Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle. No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d’amour, rebelle, sauvage. No dont l’errance et la solitude questionnent le monde. » . Je n’ai pas grand chose à dire. C’est un livre dont la simplicité apparente cache une complexité et une réflexion profonde sur l’être humain. Un raisonnement juste, étoffé par un récit poignant et fort. Les sujets centraux vont vous sembler un peu éloignés de vous et pourtant on les croise tous les jours sans s’en rendre compte. La pauvreté nous entoure tous les jours et on ne la remarque que lorsqu’elle nous bouscule. Ces enfants, adolescents, adultes dont le QI dépasse la moyenne et que certains envient n’ont pas la vie rêvée qu’on imaginerait (facilité de contact, facilité d’apprentissage, de communication, etc.). . L’auteur a su doser les moments de réflexion intense de Lou et l’action. Du moins, c’est ce que je pense. Certains risqueraient de vouloir passer certains passages qui leur sembleront répétitifs. Sauf que chaque paragraphe à son utilité. Puis c’est à force de frapper sur le clou qu’il rentre, non ? (enfin ça dépend, si vous êtes gauche comme moi.. parfois ça ne fonctionne pas !) Son écriture est assez fluide, ce que je note c’est surtout la justesse qu’elle a dans ses mots. Elle a su toucher la gamine au fond de moi. Les émotions qu’a rencontrées Lou, des émotions que j’ai vécue plus jeune, ont repris vie le temps du récit. Alors, je dis juste que ceux qui n’aiment pas pleurer devant un livre (ou du moins avoir la larme à l’oeil) évitez-le. Après, si vous n’avez pas peur d’être touché : foncez. . Quant aux personnages, ils sont authentiques, même si j’avais déjà rencontré un enfant au QI élevé dans une autre lecture, cela reste un personnage assez fort et touchant. Lou, cette jeune fille de 13 ans, se pose un paquet de questions, son cerveau ne s’arrête pas de tourner à plein régime. Une jeune fille dont on sent l’évolution. Elle passe du stade d’incompréhension, à celui de colère, celui de l’enfant qui comprend et n’aime pas ce qu’il comprend en grandissant. . No, ou Nolwen, c’est la rebelle, celle qui ne veut de l’aide de personne, qui pense pouvoir tout démolir mais qui vit toujours dans la rue. C’est cette jeune fille forte, trop forte pour son age, celle qui devrait s’amuser avec ses amis, sa famille, mais qui cherche constamment un toit, une douche, un coin chaud, de la nourriture. Deux parcours de vie qui se mêleront et qui vous perceront. . Puis vous avez Lucas, le bad boy en puissance, sauf qu’il cache une vie dont tous les ados pensent rêver, mais qu’ils n’aimeraient pas. Il sera l’épaule sur laquelle poser son front le temps de cinq minutes, juste le temps de reprendre son souffle. Si je continue, vous allez soit dormir, soit me haïr. Je ne pourrais tarir d’éloges envers ce roman, alors je m’arrête ici. J’aimerais savoir ce que vous en pensez, alors n’hésitez pas à en parler en commentaires ou sur la page Facebook
Titre original : The Phoenix Pack Series, book 5: Savage Urges Auteur : Suzanne Wright Genre : Bit-lit & Romance Édition : Milady . .J’ai découvert cette saga dès ses débuts chez Milady. J’avais adoré le premier tome ainsi que le second. Le troisième, et tant attendu, m’a quelque peu déçue même si j’avais aimé. Enfin, le tome quatre, très intéressant, m’a laissée sur une bonne note mais sans plus. Venons-en maintenant au dernier tome paru de la saga « La meute du Phénix », appelé en français « Ryan Conner ». . En voici le résumé « La plupart des loups solitaires sont dangereux. Mais Ryan Conner doit réviser son opinion lorsqu’il rencontre Makenna Wray, qui consacre sa vie à aider des solitaires en détresse – et qu’elle lui amène un jeune cousin recueilli dans son refuge. Sensuelle et pleine d’humour, Makenna semble prendre plaisir à l’irriter, surtout lorsqu’elle refuse de parler de son passé. Ryan est persuadé qu’elle est son âme sœur – et il est bien décidé à s’unir à elle, même s’il doit pour cela faire preuve de patience. Mais lorsqu’un alpha sinistre commence à tourner autour de la jeune femme, Ryan est prêt à sortir ses griffes... » . Je dois dire que j’avais très envie de connaitre ce tome et d’en apprendre plus sur le personnage principal. Malheureusement, j’ai été déçue. Je ne mettrais pas une mauvaise note, parce que ça reste un bon livre de détente et une romance sympathique, mais je trouve qu’il manquait vraiment quelque chose. Je m’explique. . Chaque tome se concentre sur deux personnages. On les découvre au fil des pages. Mais, par-dessus, vous avez une petite intrigue mêlée à la romance afin de donner un petit peu d’action au livre. C’est un cas classique de bit-lit. Malheureusement, je trouve que l’auteur se répète beaucoup. Vous avez deux célibataires, une intrigue, une romance, boum ils sont ensembles et c’est fini. Je dois avouer que je trouve cela très fade au bout d’un moment. . De plus, la romance est, je trouve, un peu bancale. Je n’ai rien ressenti de fort, comme s’il manquait un chapitre ou autre, je ne sais pas. Mais après, peut-être suis-je simplement dans une passe où les romances ne m’intéressent plus autant… Qui sait ? Les personnages sont attachants, mais moins que dans les précédents tomes. Comme si on les créait pour continuer la saga, sans vraiment savoir où on va par après. . Je pense que la saga s’essouffle. Elle ne raconte, au final, que des romances, et il y a, d'après moi, un manque de fil conducteur. C’est un peu comme si on essayait de caser tous les personnages. Bref, une déception en soi, du réchauffé. Ne parlons pas de l’écriture, elle reste très fluide. De plus, c’est une traduction, difficile de donner un avis.
Auteur : Manon Brouillat Édition : auto-édité Genre : Fantasy Cette seconde chronique littéraire ne pouvait se faire que sur un seul et unique livre. Il y a déjà quelques temps, j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour lire la préquelle de « Creatures of Phaniel » de Manon Brouillat. Malheureusement, par manque cruel de temps (je ne pouvais même pas lire mes propres lectures privées…), je n’ai pas su entamer la lecture de ce petit. MAIS, je me suis reprise et, puisque 2017 signifie pour moi un grand ménage, j’ai décidé de lire ce bijou. Et nom de Dieu, j’ai bien fait ! Je ne vous parlerai même pas de la couverture… que voulez-vous dire ? C’est beau. Intriguant. Fascinant. Ça vous donne envie directement de l’acheter, de le lire, de le dévorer (oups, les livres ça ne se mange pas… zut). Mais faisons bref, parce que de toutes façons je suis incapable de m’attarder sérieusement lorsque j’A-DO-RE. Bha oui, je suis désolée, je suis comme ça. Pas vous ? Non seulement nous avons un bel emballage (la couverture), mais en plus nous avons un contenu vraiment sympa. J’ai beaucoup aimé lire cette préquelle, c’était la première fois que j’en lisais une. Court, mais tellement prenant. L’intrigue n’est autre que le début, la rampe de lancement d’une saga qui me semble palpitante. Du début jusqu’à la fin, j’ai été tenue en haleine, pressée de vouloir connaitre la suite. Le narrateur, Nerys, m’a laissé une sensation de chaleur (ceux qui liront la préquelle comprendront le jeu de mot, mais bref, je m’égare). Il y a tellement d’émotions fortes qui ont transpiré de ces lignes, tellement de force. L’auteure, Manon, a su doser émotions fortes, passages légers, instants de tourmente où j’étais aussi tendue que les personnages. Un vrai cocktail de sensations. Mais vous avez aussi les descriptions, on aurait envie d’y être. L’intrigue est assez courte, mais elle donne le « la », je dirais. Quant à la qualité d’écriture, nous avons ici une jeune auteure pleine de talent. Je vais éviter de lui mettre la pression, mais j’en attends beaucoup de la suite. Au travers d’une écriture fluide, elle a su s’adapter au contexte et délivrer un roman intéressant et accrocheur. J’ai malgré tout eu un petit soucis avec la concordance des temps qui, pour moi (ceci est donc SUBJECTIF les gars, me frappez pas), m’a posé un petit soucis. Mais à part cela, je ne trouve pas grand chose à redire, si ce n’est que j’espère qu’elle persévèrera et continuera sa progression. Je ne vous parlerai que brièvement des personnages. Nerys, narrateur du récit, m’a beaucoup plu et je déteste horriblement savoir qu’on ne le retrouvera peut-être pas dans la suite. Un personnage plein de colère, mais aussi très courageux et amoureux. Pour les personnages secondaires, ils sont peu à avoir retenu mon attention, et j’aurais peur d’en dire trop. Alors je me contenterai de dire que j’espère retrouver notre Gardien plus tard, Elfe dont la sagesse est reconnue. Je ne peux rien vous dire de plus sans spoiler les détails (bha oui, quand comme moi, on ne fait que du « tout ou rien » bha on essaie difficilement de trouver l’entre deux). En résumé, un récit prenant, un personnage courageux et fort, une plume qui ne demande qu’à être lue : que vouloir de plus ?
. Titre original : Aristotle and Dante discover the secrets of the Universe Auteur : Benjamin Alire Saenz Édition : Pocket Jeunesse Genre : Contemporain & Jeunesse Une couverture magique. Une plume touchante. Un récit épatant. Je suis tombée amoureuse de ce livre. Comment ne pas apprécier ? Je vous donne le résumé qui m'a donné envie de lire ce livre : « Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers. » Ce sont ces quelques lignes qui m'ont poussée à chercher ce roman. Je l'ai trouvé à la bibliothèque assez facilement, et même si je manquais cruellement de temps pour le lire, je l'ai pris. Je ne regrette pas du tout d'avoir demandé une prolongation de mon prêt ! Je vous explique tout de suite ce que j'en pense. . Pour commencer, l'intrigue tourne autour de ces deux adolescents en pleine quête de vérité. J'ai eu tellement de facilité à m'identifier à Ari que j'ai voulu dévorer le livre d'une traite, mais j'ai pris mon mal en patience et ai dégusté ce récit. Ainsi, l'histoire est assez simple : deux ados qui se cherchent, qui s'amusent. L'intrigue me parait tellement simple dite ainsi, et pourtant il y a bien plus. Je trouve juste que l'un des sujets centraux du livre aurait pu avoir plus de place. J'ai comme la sensation que l'auteur laissait délibérément ce sujet sensible en retrait. Ça aurait pu être un tout petit peu plus creusé de ce côté (côté que vous découvrirez en lisant le livre !). Malgré tout, il y a des indices qui m'ont fait douter de la fin et même si j'avais vu juste, j'ai adoré chaque chapitre de ce livre. Des troubles vont venir bousculer leur petite vie, sans pour autant donner un ton d'urgence au récit : loin de là ! L'intrigue est douce, belle et attendrissante par moment. Un cocktail d'une simplicité bienvenue dans nos vies tourmentées. Rien que pour cela, je conseille ce livre aux lecteurs qui recherchent quelque chose de simple, de calme à lire pour sortir de leur propre tourmente le temps de quelques pages. Ensuite, nous avons deux personnages principaux bien distincts mais très attachants ! Dante et Ari semblent s'équilibrer, comme s'ils comblaient chez l'un des choses que l'autre n'a pas. Ari est plutôt le sang chaud de l'histoire et je me suis identifiée à lui tout de suite, et rien à voir avec le fait qu'il soit le narrateur. Il vit en lui une forme de colère, de chaos qu'il ne laisse que peu transparaitre. Alors que Dante, lui, laisse tout paraitre et semble beaucoup plus heureux qu'Aristote. Dante, par son côté gentil et doux, appâte mon côté fillette et me donne envie d'être son amie. Pour Aristote, je dirais plutôt que je lui ai fort ressemblé à son âge, comprenant donc chacune de ses réactions. Les personnages secondaires qui sont la famille des deux garçons ainsi que deux connaissances d'Ari sont moins attachants, néanmoins j'ai beaucoup apprécié les papas. Celui d'Ari est pratiquement comme lui, sans le côté rebelle et coléreux ; le papa de Dante est comme son fils. C'est très agréable de voir les liens qui se métamorphosent tout au long de l'histoire entre les personnages secondaires et les principaux. . Enfin, je dois dire que côté plume, j'ai été satisfaite. L'auteur a su captiver mon attention au bout de quelques chapitres seulement. La légèreté de sa plume m'a donné l'occasion de lire, enfin, quelque chose. On découvre un auteur fabuleux qui sait non seulement vous toucher, mais mener à terme une histoire tendre, mais rude pour ces personnages. Un petit cadeau pendant cette période d'examens désagréables. En somme, des personnages attachants pour un récit intéressant et léger écrit par une plume douce et légère. Une merveille pour bien commencer l'année 2017.
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